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Terre & Peuple n49

novembre 16, 2011

Communiqu de Terre & Peuple/Wallonie

Terre & Peuple n49

Histoire et mtapolitique

Le numro 49 de TERRE & PEUPLE Magazine est ax sur le thme de lHistoire en tant quarme mtapolitique.

Pierre Vial, dans son ditorial, souligne le retard qua pris notre conscience ethnique sur les Maghrebins et les Sub-sahariens qui nous entourent, lesquels sappellent Frres . Il revendique pour sa part dtre le frre des martyrs, le frre dHypathie, le frre des Saxons, le frre des loups.

Joseph-Mac Scaron, journaliste-crivain dans le vent fait lobjet dune excution en rgle pour ses impudents plagiats rpts.

Robert Blanc invite non seulement recenser ses ascendants, mais complter sa gnalogie avec les tapes essentielles de leur vie (date et lieu de naissance, de mariage, de dcs) et leurs activits professionnelles ou autres. Et surtout recueillir les tmoignages des survivants.

Alain Cagnat remarque que, au lieu du peace and love promis, le XXIe sicle napporte que violences et turpitudes. Profitant de leffondrement de lURSS pour mettre la main sur les ressources de la plante, le lobby militaro-industriel et les major ptrolires ont soutenu les stratges du PNAC (Project for a new american century), lesquels ont appel de leurs vux (voir Joint Vision 2020 du Pentagone) un coup au cur, seul en mesure de gagner le peuple amricain ce projet conqurant. Ils ont t entendus du ciel amricain, do ont t frappe les Twin Rowers, par un Axe du Mal incarn par Al-Qaida. Sur les multiples incohrences de la version officielle, de nombreuses questions ont t souleves. Les autorits se sont malencontreusement prcipites pour vacuer un maximum dindices. Il en est rest une quantit que lauteur passe en revue. Ceux qui ont des doutes (46% des Amricains) sont traits de conspirationnistes.

Entre temps, la seconde guerre dIrak a t dclenche sur des preuves darmes de destruction massive qui se sont rvles grossirement mensongres. Entre temps ensuite, les allis de la communaut internationale ont arrach une partie de la Serbie son peuple, mais elles ont subi un cuisant chec en Osstie du sud, o elle ont bien d laisser Poutine humilier leur alli Saakachvili. Entre temps enfin, on a procd la dsintgration de Ben Laden, patient prodigieusement coriace (sous dialyse rnale) devenu inutilement encombrant, afin de pouvoir claironner The job is done (alors que sur le terrain les Talibans ont gagn la guerre) !

En juillet 2008, les banksters amricains en ont t rduits faire la manche. Ils avaient incit les petites gens acqurir leur habitation en sendettant bien au-del de leurs moyens. Ils ont revendu aux investisseurs institutionnels (banques, assurances, fonds de pension) ces crances pourries, que les prophtes de malheur estimaient 100 milliards de dollars en 2007, alors que lencours sest rvl en 2008 cinquante fois suprieur, quand la bulle a explos ! To big to fail, Lehmann Brother a quand mme fait faillite. Pour restaurer une confiance abuse, les Etats ont inject des milliards quils ne possdaient pas. Lendettement global amricain atteint 170.000 dollar par habitant, lequel na mme pas les moyens den assumer les intrts ! Comment en est-on arriv l ? Dabord par la suspension par Nixon de la convertibilit du dollar en or. Ensuite par le capitalisme de plus en plus sauvage du tandem Reagan-Tatcher, qui autorise les banques ne plus possder que 2% de couverture pour les fonds quelles prtent ! Elles prtent aux particuliers pour stimuler la consommation, aux entreprises pour financer la production et aux Etats pour soutenir leur politique dmocratique. Les Amricains ont imprim tant de dollars et plac tant de Bons du Trsor quils dpendent de plus en plus de leurs cranciers. Lor qui valait 35$ sous Nixon dpasse les 1.900 $. Pour Alain Minc, conseiller de Sarkozy, il ny a que trois solutions possibles la crise : la guerre, linflation ou laustrit.

La guerre raciale menace lEurope : En France en 2005, il y a eu dix mille voitures incendies, 200 millions deuros de dgts, 4 morts et 126 policiers blesss, 2.900 arrestations et deux douzaines de condamnations. Le calme nest revenu qu lintervention dimams influents et de parrains inquiets pour leurs business. En 2011, on remet cela en Grande-Bretagne.

Les rvolutions arabes ont regonfl les maniaques de la dmocratie tout crin, qui ont rv dune transition dans le style des rvolutions de couleur dEurope orientale, no-librales et mondialistes. Alors que, pour les peuples arabes, dmocratie ne signifie rien dautre que niveau de vie europen. En Egypte et en Syrie, ce sont larme et les Frres Musulmans qui se disputent linfluence. En Libye, en Jordanie, au Ymen, vient sy mler linfluence des tribus. Laffaire libyenne ne sest rgle quavec lintervention des units spciales franaises et anglaises. Ce chaos est pain bni pour Isral pour qui, son crdit international faiblissant, la situation devenait critique.

Le systme pourrissant est aux mains dune hyper-classe caractrise par limmoralit et limmunit. En passe de profiter de lincurie des Amricains, pour qui les guerres dIrak et dAghanistan sont des dsastres, il y a leurs deux btes noires : le Pakistan et lIran. Des prochaines chances lectorales, il ny a de signifiante que le duel Medvdev-Poutine. Poutine est notre favori.

Jean-Patrick Arteault, interrog par Pierre Vial, poursuit sont tude des origines du mondialisme occidental. Loccident est dabord une trajectoire historique (des sources grco-romaines et judo-chrtiennes aux rvolutions librales en passant par la synthse de la renaissance et de la rforme calviniste avec ses lus messianiques), ensuite la ralisation militante dun projet par des allis, enfin une perception externe par des non-occidentaux. La sphre occidentale (Europe de louest-Amrique du nord-Australie-Nouvelle Zlande-Japon), certaine de sa supriorit, se croit la mission denglober le monde. Cest le dcalque exact de lide anglophone (des Ruskin-Rhodes-Milner Kindergarten) dune vocation des dmocraties librer le monde des dmons du dirigisme autoritaire, ft-ce par des ingrences muscles, justifies par leurs bienfaits passs, notamment leur victoire sur le nazisme. Cette alliance de militants se structure entre 1890 et 1940, travers des institutions prives (la revue et les groupes de la Table Ronde), semi-prives (le CFR ou Council on Foreign Relations) et publiques (les Confrences impriales des dominions, qui dbouchent sur le Commonwealth, et la Charte atlantique anglo-amricaine de 1941. Ensuite, grce la guerre froide, les groupes anciens sont doubls par des nouveaux (Bilderberg, Trilatrale) et par les institutions publiques mondiales ou rgionales (Bretton Woods, ONU, OTAN). Avec la crise se dessine une relve des puissances occidentales par les puissance mergentes (BRICS), mais toujours dans la mise en conformit du monde lordre occidental par les IDE (investissements directs ltranger) sous la direction dune lite mondialiste. Ce qui peut sembler une conjuration nest quune conspiration ciel ouvert, mais dont seule une lite est consciente, la masse se laissant leurrer par la dmocratie. Le rseau des organisations mondialistes entretient en son sein une certaine contestation entre libraux et dirigistes, ce qui lui permet une alternance doppositions intgres. Entre loligarchie anglo-saxonne et loligarchie financire juive, la relation est soit damiti ou daffaires, soit lie aux questions du Proche et Moyen-Orient (autour de la route des Indes et du ptrole), soit enfin lie la relation anglo-amricaine autour des deux conflits mondiaux et de la dcolonisation. Lauteur passe en revue les cas personnels de Philip Kerr, Robert H. Brand, William Waldorf Astor, Lo Amery, lauteur de la Dclaration Balfour. Il note qu lorigine le sionisme, qui a eu son sige Berlin jusquen 1914, est favorable lAllemagne, jusquen 1909, quand lalli turc de celle-ci passe sous linfluence des Jeunes Turcs, lesquels sont des jacobins rfractaires, la diffrence de lEmpire ottoman, toute entit autonome, juive ou autre.

Le combat mta-politique tant celui des ides, lhistoire y est une arme dterminante. Indpendamment de la vocation scientifique de lHistoire,PierreVial en souligne le rle la fois thrapeutique et militant. Elle fait lobjet de manipulations de la part des idologies qui y puisent une imagerie qui vient justifier leurs projets. Pour ne pas contrarier le projet mondialiste, il sagit prsent deffacer de la mmoire identitaire les vnements significatifs pour les remplacer par des chiffres et des statistiques. Pour la rendre correcte conformment au projet mondialiste, il faut notamment faire passer les Indo-Europens pour un mythe.

Suit le tmoignage vivant dun professeur dhistoire, pour qui il sagit de susciter chez llve une attitude critique de recul face lactualit. Il lui faut pour cela combattre lidologie ambiante librale-libertaire, qui dvalorise le savoir au profit dune philosophie consumriste, utilitariste et ludique : les lves aspirent du cl-sur-porte (lcologie cest bien, Hitler cest mauvais), utile en termes de notes, la vraie vie tant le jeu. La matire du programme, dconnecte des personnages et des vnements historiques et de la chronologie au profit des statistiques, leur parait inintressante. Il en est ainsi au moins pour les no-barbares issus des classes sociales sans capital culturel familial, ce qui consacre les ingalits. L o il sagirait pour llve dlargir lhistoire de son peuple celle du monde. Mais existe-t-il encore une histoire commune une population multiraciale ?

Dominique Venner, avec son livre Le choc de lHistoire, donne Pierre Vial loccasion de souligner quil importe pour nous de dcouvrir lHistoire en y prenant notre part. La civilisation europenne, expression de lidentit des peuples dEurope, est menace de mort par le mondialisme conomique, au profit des requins de la finance. Leur rveil viendra de notre combat contre cette religion de lhumanit : les hommes nexistent que par ce qui les distingue. Pour Dominique Venner, il sagit de prendre pied sur la tradition, notre boussole intrieure, et de revenir au message dHomre. Inspir par les dieux et la posie, il nous a lgu la source de notre tradition, avec une triade o arrimer nos mes et nos conduites : la nature comme socle, lexcellence comme but, la beaut comme horizon.

Roberto Fiorini sinquite qubranls par la crise les banquiers rgnants sapprtent abattre leur dernire carte : le gouvernement mondial que le Pape juge dune urgente ncessit. Les tats sont dj neutraliss par les institutions supranationales et ils sont les esclaves de leurs dettes. Ayant abandonn leur souverainet montaire, ils nont pas la possibilit, comme les USA, lAngleterre, la Chine et mme la Suisse, de jouer sur les changes. Le Prix Nobel Maurice Allais comparait les banques centrales des faux monnayeurs. Seule lEurope fait peser la charge des intrts normes quelle paie au march sur ses contribuables les plus faibles (car taxer les riches les fait fuir !). Il faut une rvolution pour sortir des piges dans lesquels on nous a fait tomber.

Lionel Franc sort la fiche de sant de lconomie amricaine : mtastases dans leur phase terminale. La dette de lEtat fdral dpasse 100% du PIB (14.700 milliards $) et celle des Etats et des municipalits 2.375 milliards $. Quand on y ajoute lendettement des mnages et des entreprises, on atteint 370% du PIB. Nombre dEtats et de villes sont en cessation de paiement, notamment des traitements et des pensions ne sont plus pays que partiellement ou plus du tout. Linfrastructure routire nest plus entretenue. Des services publics sont arrts. La poste licencie 138.000 employs et la Bank of America 30.000. Les bnficiaires de laide alimentaire, qui taient dj 27 millions en 2007 sont prsent 44 millions et on estime que 14,7% des Amricains sont sous-aliments. Les campements de SDF se multiplient dans les villes. Et Obama, Bernanke (Fed. Res.) et Geithner (Secr. Trsor) svertuent rassurer leur public. Pays le plus ingalitaire de la plante, aux USA les riches sont de plus en plus riches.

SOLID est une association sympathique de solidarit active avec tous les identitaires qui, par le monde, sont perscut cause de leur identit, que ce soit par leffet de la globalisation marchande ou par un rgime autoritaire qui leur refuse le droit de vivre leur identit sur la terre de leurs anctres. Solid appuie notamment laction de Solidarit-Kosovo en faveur des enclaves serbes. Solid soutient la lutte du peuple des Karens contre la junte birmane et est proccupe par le sort des communauts boers et afrikaans.

Jules Scipio recommande la lecture de Complot mondial contre la sant, le livre de Claire Sverac, fruit dun long travail dinvestigation sur les quatre grands cartels plantaires que sont la chimie, lagro-alimentaire, la bio-technologie et le mdico-pharmaceutique. Et sur la raison et le but ultime de ceux qui manipulent le nouvel ordre mondial. Elle implique notamment Franois Sarkozy et lEMEA, lagence europenne du mdicament, de mme que le vritable objectif des campagnes de vaccination de la Fondation Rockefeller.

Jean Haudry a dcouvert, dans le Herg et lnigme du ple de Paul-Georges Sansonetti, le conflit ternel entre les puissances de la tradition (Tintin, Milou, le capitaine Haddock, Tournesol) et les puissance de lanti-tradition (lies par leurs initiales Roberto Rastapopoulos et Rackham le Rouge). Pour mettre en vidence le Ple centre primordial de la tradition, Sansonetti fait appel la gumatrie, un systme qui associe un nombre chaque lettre selon sa place dans lalphabet. Dans Voyage sur la Lune, la fuse, valeur 56, se pose au centre dHipparque, valeur 111, exprimant ainsi la centralit, car 56 est le mitant de 111 ! Comme valent galement 111 la marque Loch Lomond du whisky du capitaine Haddock et sapristi, lexclamation favorite de Tintin !

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